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lundi 30 juillet 2018

Frédéric Horning.


Frédéric Théodore Horning (Friedrich Theodor en allemand),le  à Eckwersheim (Bas-Rhin) et mort le  à Strasbourg, est un pasteur et théologien protestant alsacien, qui fut l'un des principaux acteurs du «Réveil luthérien"» en Alsace au XIXè siècle. Pendant la plus grande partie de son activité, il exerça son ministère à l’Eglise protestante de Saint Pierre le Jeune à Strasbourg.
Son fils, l'historien Paul Guillaume Horning (1843-1927), sera également pasteur dans cette même église.


Origines, formation et premières années


Le prédicateurDu côté paternel, ses ancêtres, originaires de Suède, sont arrivés en Alsace au XVIIIè siècle. Il est le fils d'Éléonore Marguerite Brida et de François Frédéric Horning, pasteur libéral sur le plan théologique, courant dominant dans le protestantisme français jusque dans les années 1850. Le jeune Horning lui-même est influencé par le libéralisme, pendant ses études de théologie, effectuées à Strasbourg et à Genève. De 1832 à 1834, il est vicaire à Ittenheim, puis auprès de son père. En 1833, il soutient à la Faculté de théologie de Strasbourg sa thèse de baccalauréat Conjectures sur la vie et l'éducation d'Odfrid, moine de Wissembourg, moine réputé pour sa poésie en langue allemande. Il poursuit en 1834-1835 des études à Genève, puis devient pasteur à Graffenstaden de 1836 à 1845. Des expériences pastorales et la lecture d’ouvrages d’édification et de théologie d’obédience luthérienne le poussent vers un luthéranisme confessionnel, qu’il réussira à restaurer dans une partie de plus en plus large de son Église.

Les combats de Horning. C’est un prédicateur puissant dont l’art oratoire en impose même à ses adversaires : un « torrent mugissant », nous dit un témoin de l’époque. Selon un autre, sa prédication n’est pas un « harmonium de salon destiné à un petit cercle, mais un orgue puissant, avec des bombardes et de grosses basses, des voix humaines et voix célestes » qui soulèvent l’enthousiasme des auditeurs. Et ceux-là sont de plus en plus nombreux. Ils apprécient le langage imagé et percutant, la pensée claire et structurée, la profondeur spirituelle du message. Horning dépasse le moralisme et le rationalisme qui marquaient souvent les prédications de l’époque. Il prêche la sainteté de Dieu, invite à la pénitence, annonce la justification par la foi, tout en incitant ses auditeurs à la sanctification. La polémique n’est pas absente. Elle vise aussi bien les autorités de l’Église que les pasteurs libéraux : Horning stigmatise ce qu'il estime être une « infidélité à l’égard du message biblique et aux confessions de l’Église luthérienne »« Je suis comme le chien du bon berger », dit-il dans une de ses prédications, « Il faut qu’il morde pour que le troupeau se rassemble ».
Il mène ses combats en chaire, mais aussi par diverses publications. En 1848 il s’oppose avec succès au projet de créer pour l’ensemble de la France une Église unie luthéro-réformée. En effet, selon lui, une telle union aurait sacrifié le lien particulier entretenu par la tradition luthérienne avec les confessions du XVIè siècle.
Face aux orientations théologiques libérales des autorités de l’Église luthérienne et d’une grande partie des pasteurs, il soutient qu’il ne peut pas y avoir deux vérités dans une Église et que toutes les opinions ne peuvent être également soutenues. Le Directoire, autorité de l’Église de la Confession d'Augbourg, ne doit pas, selon lui, se borner à fonctionner comme une instance administrative neutre, mais agir sur la base de la confession de foi qui lui a donné son nom. Aussi, il estime que c’est aussi cette confession que les pasteurs doivent s’engager à respecter lorsqu’ils sont ordonnés. Il estime également que l'Église doit soutenir les missions luthériennes. Il prône, pour l’instruction religieuse des jeunes, le recours au Petit Catéchisme de Luther, en écartant d’autres catéchismes qui, selon lui, diluaient la foi en voulant l’accommoder à l’esprit du temps.
Lors des cultes qu’il célèbre, Horning enrichit le déroulement liturgique qui était en usage dans la plupart des paroisses. Il s’oppose énergiquement à une uniformisation réductrice du culte et écarte les recueils des nouveaux cantiques qui avaient, selon lui, mutilé ou supprimé les anciens cantiques des XVIè et XVIIè siècles. Horning participe à l’élaboration d’un nouveau recueil de chant, qui paraît en 1863 et qui, après bien des combats, sera autorisé officiellement1.

Les relations avec les autorités


Elles furent difficiles. Horning voulait utiliser le catéchisme traditionnel, alors que le directoire de l'Eglise voulait introduire d’autres textes qu’il jugeait plus modernes. Selon Horning, il fallait autoriser le fidèle d’une paroisse, insatisfait de la prédication de son pasteur, à se tourner vers le pasteur d’une autre paroisse resté fidèle aux confessions de foi luthériennes. Il finit par obtenir gain de cause malgré les réserves du directoire. À plusieurs reprises, Horning est convoqué par le Directoire qui lui reproche ses polémiques ou ses innovations dans le culte paroissial. Horning refuse de se soumettre. Par douze fois, il adresse, avec certains de ses collègues, des suppliques à Napoléon III pour se plaindre de l’action du Directoire.

Un bilan

L’homme était entier et refusait les compromis. Ses polémiques ne visaient pas seulement les idées, mais s’en prenaient aussi aux personnes. Il lui arrivait de confondre la cause qu’il défendait avec sa propre personne. Mais ses idées eurent un rayonnement considérable. Il n’a pas seulement restauré, il a réinséré beaucoup de ses coreligionnaires dans l’Église. Il était d’avis que la foi n’était pas seulement une affaire individuelle, mais qu’elle devait se vivre dans la communauté locale et se nourrir de la Parole de Dieu et des sacrements, dans la fidélité à la confession de foi de l’Église. Son insistance sur la paroisse, sur une liturgie plus riche, sur la formation catéchétique des jeunes et des adultes, a été largement reprise jusqu’à nos jours, même si la critique du christianisme et la sécularisation posent d’autres questions aux Églises et suscitent encore d’autres réponses telles que l’évangélisation, le travail social et la prise en compte de la culture ambiante.

Martin Luther.



MARTIN LUTHER
1483 - 1546



Biographie


Martin Luther naît le 10 novembre 1483 à Eisleben et meurt dans la même ville le 18 février 1546. Martin Luther est issu d’une famille modeste. Hans Luther, son père qui était paysan, devint plus tard exploitant minier et investit dans l’éducation de son fils aîné, en espérait le voir un jour juriste. 

2 juillet 1505, La foudre qui changea tout le projet.


Luther ne sera pas juriste. Plus tard, il attribuera cette évolution à un événement : le 2 juillet 1505, il retournait à cheval à Erfurt après un congé chez ses parents. La foudre frappa près de lui et là il fit le vœu de devenir moine en s'écriant : « Sainte-Anne, sauve-moi et je me ferai moine ! ». Quelques jours après, il entre au couvent des moines Augustins à Erfurt.
Il prononce ses vœux en 1506 et il est ordonné prêtre en 1507. Après un séjour à Wittenberg où il devient bachelier en théologie, il entre au couvent d’Erfurt en 1509.

1509 - 1511. Le conflit intérieur de Martin Luther.


Au couvent d’Erfurt où il a vécu Martin Luther, c’est la théologie de Guillaume d’Occam qui y régnait. On y enseignait selon Occam que «l’homme peut et doit conquérir son salut par ses mérites. »
Ainsi Luther fait face à Dieu, sans secours et confronté à l’épouvantable concept : «La Justice de Dieu» . Il ne trouvait en lui-même aucun moyen d’échapper à l’horrible châtiment du péché qui est la mort éternelle. Martin Luther disait en ce temps que la simple mention du nom du Christ le glaçait d’effroi, car il voyait dans le Christ Sauveur un «juge froid et terrifiant »

« Le Juste vivra par la foi » (Rom. 1:17).


Et c’est en 1512 que Martin Luther devint docteur en théologie. Il était professeur d’Exégèse Biblique à l’Université de Wittenberg, ville du prince Frédéric le Sage jusqu’à la fin de sa vie.
De 1513 à 1518, Martin Luther rédigea successivement les Commentaires de Psaumes, des épîtres de Paul aux Romains, aux Galates et l’épître aux Hébreux. Il se nourrissait de la Parole de Dieu.
Méditant sur le verset Romains 1:17 « Le Juste vivra par la Foi », Martin Luther découvrit «l’Évangile de la Grâce». Il disait qu’il avait trouvé le «Dieu miséricordieux». Il écrivit : « Je commençais à comprendre que la justice de Dieu signifie ici la justice que Dieu donne et grâce à laquelle le juste vit, s’il a la foi. … Je me suis senti renaître et il me sembla passé par les portes grandes ouvertes du paradis. Depuis lors toutes l’Écriture prend à mes yeux un aspect nouveau .» « Justice passive» signifie justice gratuite de Dieu en Christ que l’homme reçoit par le moyen de la Foi seule car l’homme ne la mérite pas par aucune œuvre religieuse de sa part. 

Le 31 octobre 1517, Luther afficha ses 95 thèses sur la porte de la chapelle de Wittenberg. Il dénonça la vente des indulgences et la doctrine inventée du purgatoire. Beaucoup d’enseignements et pratiques de l’Église sont anti-bibliques ou contraire à la gratuité du Salut en Jésus-Christ. En affichant ses thèses, Luther voulut ouvrir un débat, mais son acte avait pris des proportions qui déborda partout et qui deviendra le Symbole de la Réformation.

26 avril 1518, Disputation à Heidelberg.


Après avoir affiché ses 95 thèses, Martin Luther se rendit à Heidelberg, convoqué par ses supérieurs à assister à la rencontre annuelle de l’ordre des Augustins. C’est au cours du débat public du 26 avril 1518 appelé aussi— disputation à Heidelberg—, que le Dr Martin Luther a soutenu ses 28 thèses qui portèrent le nom de «Thèses de Heidelberg». Ces thèses exposent de façon succincte la «Théologie de la justification par la foi en Christ seul» contre la «justification par les œuvres» ou «théologie de la gloire». L’œuvre du Christ sur la Croix réalise la réconciliation du monde pécheur avec Dieu et cette œuvre du Christ n’a nul besoin d’être complétée par un effort personnel de la part de l’homme, mais de la recevoir par la Foi seule. La théologie de la gloire au contraire soutient la justification de l’homme pécheur par ses propres œuvres qui est anti-biblique. Le jeune Martin Bucer qui sera un réformateur en France et qui avait assisté à la disputation dit : «Martin Luther fait preuve de la même perspicacité que saint Paul».

1520 Les Grands Écrits Réformateurs


Durant 4 mois, d’Août à Novembre 1520, Martin Luther rédigea les trois « Grands Écrits Réformateurs » : - À la noblesse chrétienne allemande, - De la captivité babylonienne, - De la liberté chrétienne. Le 10 décembre de cette même année, Martin Luther jeta publiquement au feu un exemplaire de la «bulle exsurge Domine» et les livres du droit canonique.

18 avril 1521 Luther à Worms devant l’Empereur


Le 3 janvier 1521 Martin Luther est excommunié par le pape et le 18 avril 1521 il comparait devant l’empereur Charles Quint.
Musicien qu’il était, Martin Luther entra à Worms, suivi de ses compagnons, chantant le cantique « C'est un Rempart que notre Dieu », un véritable chant de victoire.



La vieille cathédrale trembla à ces sons nouveaux. Et lorsque l’empereur lui demandait simplement et uniment de se rétracter, alors voici la réponse de Martin Luther : «À moins qu’on ne me convainque de mon erreur par des attestations de l’Écriture ou par des raisons évidentes —car je ne crois ni au pape, ni aux conciles seuls puisqu’ils se sont souvent trompés et contredits —je suis lié par l’Écriture que j’ai citée, et ma conscience est captive de la Parole de Dieu. Je ne peux ni ne veux me rétracter en rien, car il n’est ni sûr, ni honnête d’agir contre sa propre conscience. Me voici donc en ce jour. Je ne puis autrement. Que Dieu me soit en aide. Amen.»
Le 25 mai de cette même année, Luther est mis au ban de l’empire.

1525 - 1546, dernière période de la vie de Luther.


C’est la rupture avec Rome. Alors Martin Luther s’attela à l’organisation de l’Église Évangélique Luthérienne.
Le 13 juin 1525, Martin Luther se maria avec Catherine Bora dont il aura 6 enfants. Et, c’est en décembre 1525 qu’il publia contre Érasme son œuvre «Traité du Serf-arbitre». Le Seigneur lui a permis de voir le développement du luthéranisme dans le monde. En 1527, le luthéranisme est devenu une religion d’état dans les pays scandinaves. En 1529, la réforme atteindra aussi la France à Mulhouse. En 1530, dirigés par Martin Luther, les théologiens luthériens, Melanchthon et ses collègues ont rédigé «La Confession d’Augsbourg» qui résume la confession de foi de l’Église Luthérienne.
Le 18 février 1546, Martin Luther rentre auprès du Seigneur le 18 février 1546 dans sa ville natale à Eisleben, après avoir risqué sa vie pour réconcilier deux frères qui se sont haïs depuis longtemps. 
Ses dernières paroles sont de confesser sa foi en Christ. Celui qui se trouve à ses côtés l’entend répéter à plusieurs reprises le verset : «Entre tes mains, Seigneur, je remets mon esprit». Il réussit encore à réciter le verset évangélique qu’il préférait : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3:16). 

Martin Luther et Philippe Melanchthon reposent à l'église de la Toussaint de Wittenberg.

Un film illustre sa vie (voir ici).

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ŒUVRES ÉCRITES

DE

MARTIN LUTHER



Martin LUTHER lègue au monde entier une œuvre écrite monumentale. C’est toute une bibliothèque de plus d’un demi-millier de titres. Il puisa son inspiration dans l’Écriture Sainte. Il articula tous ses écrits théologiques doctrinaux ou homilétiques à la lumière de la pure distinction de la Loi et l’Évangile. Grand théologien et puissant prédicateur de l’Évangile du Christ, voici ce que disait de lui le Cardinal Etchegaray :
« Luther était un chrétien sorti tout droit de l’Évangile. Il a voulu ramener l’Église au seul combat qui fut vraiment le sien: Assurer la transparence de la Parole de Dieu à une Église encombrée de bagage excédentaire". (Luther et la Réforme, Les éditions de l’Atelier/Éditions Ouvrières, p.65, Paris 1997).

Pour sa part, le Cardinal Yves Congar déclara :
« Cet homme est un des plus grands génies religieux de toute l’histoire. Je le mets à cet égard sur le même plan que saint Augustin, Thomas d’Aquin ou Pascal. D'une certaine manière, il est encore plus grand car il a repensé tout le christianisme". (Une vie pour la vérité, page 59, Paris, Éditions du Centurion, 1975.)

Martin Luther traducteur de la Bible, 1521.



Mis au « ban (condamné ) de l’Empire Romain Germanique », Luther est caché sous la protection du Prince Frédéric Le Sage au château de la Wartburg en 1521. Luther y commença la traduction de la Bible en allemand. Avant Luther, il y avait déjà des traductions de la Bible, mais qui sont toutes inintelligibles. Or, la Bible est l’unique source et norme de la foi Chrétienne. C’est dans la Bible seule que Jésus-Christ se révèle à l’homme pour le sauver. Voici comment Luther a entreprit cette œuvre monumentale. Il dit : « Dans ma traduction de la Bible, je me suis efforcé de parler un allemand pur et intelligible. … J’ai tâché de parler allemand, non grec ou latin. Or, pour parler allemand, ce n’est pas des textes de langue latine qu’il faut interroger. La femme dans son ménage, les enfants dans leurs jeux, les bourgeois sur la place publique, voici les docteurs qu’il faut consulter : c’est de leur bouche qu’il faut apprendre comment on parle, comment on interprète. Après cela, ils vous comprendront et ils sauront parler votre langue. » (Luther, Épître sur l’art de traduire et sur l’intercession des saints, 1530).

Le Petit catéchisme de Martin Luther, 1529


Pour instruire les jeunes chrétiens, pour raviver la flamme de la foi des aînées et pour armer le chrétien face aux assauts du diable, du monde et de sa propre chair, Martin Luther lègue à l’Église chrétienne un outil pédagogique puissant, une baume scripturaire incontournable et un rempart sûr qui les protège : son Petit Catéchisme. Depuis 500 ans, les luthériens l’utilisent et le classent dans le rang de ses livres confessionnels. Si tout devait disparaître, Luther voulut que «Le Petit Catéchisme » et «Le Traité du Serf-arbitre » restent. 

La CONFESSION D’AUGSBOURG, 1530 
Les ARTICLES DE SMALKALDE, 1537


Il nous laisse aussi plusieurs sermons abordant plusieurs thèmes.
Il rédigea des commentaires bibliques comme le commentaire des Psaumes, de l’épître de Paul aux Romains, aux Galates, de l’épître aux Hébreux …
Martin Luther dirigea Melanchthon dans la rédaction de la Confession de d’Augsbourg, présentée par ce dernier en 1530 à la «diète d’Augsbourg» . Et Martin Luther exposa la doctrine biblique de la Justification par la foi seule dans son livre intitulé «Les Articles de Smalkalde » qu’il rédigea en 1537.

Voici les écrits réformateurs de Martin Luther :


À la noblesse chrétienne de la Nation allemande, 1520

L’Église dans son aspect structurel
Le titre ne vise point un ensemble de lecteurs restreint; détrompez-vous! C'est une proclamation à tous les peuples du sacerdoce universel de tous les baptisés. Martin Luther y décrit avec précision que ce sont  tous les chrétiens et non pas seulement les clercs qui sont des prêtres. Ainsi, Martin Luther expose l'Église selon l'Évangile dans son aspect structurel. Il engage une libération par l'abolition de toute hiérarchie de nature sacerdotale.

Œuvres ML, tome 2, p.56-156, LABOR et FIDES

De la captivité babylonienne, 1520

L’Église dans son aspect ministériel
C'est ici que Martin Luther dénonce la captivité de l'Église selon son aspect ministériel. Luther y commence alors par ne reconnaître que deux sacrements  « le Saint Baptême et la Sainte Cène » et redonner les vrais sens bibliques de ces deux sacrements. Il sera manifesté ici un impact de son premier grand écrit, l'écroulement de la hiérarchie sacerdotale, par la distribution non seulement du pain mais aussi du vin au laïcs. Le rejet de la doctrine de la transsubstantiation affranchira les laïcs de toute forme d'idolâtrie sacramentelle ... Ce traité donnera une nouvelle conception fondamentale de la mission de l'Église.

Œuvres ML, tome 2, p.157-260, LABOR et FIDES


De la liberté chrétienne, 1520

La condition du chrétien
Les conditions structurelle et ministérielle développées dans I et II convergent vers la condition du chrétien. C'est ainsi que l'auteur abordera le sujet par la foi chrétienne. Pour cela Martin Luther y développera deux assertions:
- « Le chrétien est l'homme le plus libre; maître de toute chose il n'est assujetti à personne »
- « L'homme chrétien est en toutes choses le plus serviable des serviteurs; il est assujeti à tous ».
Martin Luther terminera en disant que
« Le chrétien ne vit pas en lui-même: il vit en Christ et en son prochain. Hors de là, il n'est pas chrétien. Il vit en Christ par la foi, en son prochain par l'amour.
Par la foi, il est élevé au-dessus de lui-même en Dieu; par l'amour, il est abaissé au-dessous de lui-même en son prochain.»

Œuvres ML, tome 2, p.261-316, LABOR et FIDES


Traité Du serf-arbitre, 1525

Martin Luther dit: ...
"Si en effet nous croyons qu'il est vrai que Dieu connaît et organise à l'avance toutes les choses (Rm 8:29), il ne peut alors être trompé ni empêché en la préscience et la prédestination qui sont les siennes. Ensuite, rien ne peut se produire, s'il ne le veut lui-même; c'est ce que la raison elle-même est forcée de concéder; et du même coup, au témoignage de la raison précisément, il ne peut y avoir aucun libre-arbitre dans l'homme ou dans l'ange ou dans quelque créature. Pareillement, si nous croyons que Satan est le prince du monde (Jn 12:31), que sans cesse, de toutes ses forces, il tend des pièges et combat contre le règne du Christ afin de ne pas lâcher les hommes qu'il tient captifs, alors, à moins qu'il ne soit chassé par la vigilance divine de l'Esprit, il est une fois encore évident qu'aucun libre-arbitre ne peut être. ... Mais, en somme, si nous croyons que le Christ a racheté les hommes par son sang, nous sommes forcés de reconnaître que c'est l'homme tout entier qui était perdu; autrement nous concevrons un Christ soit superflu, soit rédempteur de  la partie la  moins valable de l'homme: ce qui est un blasphème et un sacrilège.»

Œuvres Martin Luther, Du Serf-arbitre,  pp 457-458 Gallimard, 2001






dimanche 29 juillet 2018

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