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lundi 15 octobre 2018

Méditation de la semaine: LA SAINTE-CÈNE.

 LA SAINTE 
CÈNE
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"La Sainte Cène est un sacrement institué par notre Seigneur Jésus-Christ, dans lequel nous mangeons son vrai corps et buvons son vrai sang sous les espèces du pain et du vin" (Martin Luther, Petit Catéchisme). "Nous croyons que dans la Sainte Cène le pain et le vin sont le vrai corps et le vrai sang du Christ qui sont donnés et reçus. Ils sont reçus non seulement par les chrétiens pieux, mais aussi par les mauvais chrétiens" (Martin Luther, Articles de Smalcalde, III, 6, 1).
La Sainte Cène est le deuxième sacrement institué par notre Seigneur Jésus-Christ. Elle qui est le sacrement de la communion, est devenue malheureusement celui de la désunion. C'est en effet une question sur laquelle le protestantisme est profondément divisé jusqu'à ce jour.
L'enseignement de la Bible:
Les trois évangiles appelés les Synoptiques (Matthieu, Marc et Luc) racontent l'institution de la Sainte Cène, ainsi que l'apôtre Paul. Les paroles prononcées ce jour-là par Jésus sont le fondement de l'enseignement de l'Ecriture à ce sujet. Les voici avec leurs différentes variantes: "Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain et, après avoir rendu grâces, il le rompit et le donna aux disciples en disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe et, après avoir rendu grâces, il la leur donna en disant: Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'alliance qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés" (Matthieu 26:26-28). Chez Marc, ces paroles sont à peu près les mêmes, si ce n'est qu'il précise que tous les disciples burent la coupe. Autre différence: Il y est dit non pas que Jésus rendit grâces à propos du pain, mais qu'il le bénit (Marc 14:22-24). Selon Luc, Jésus dit du pain qu'il "est donné pour vous" et demande aux disciples de le manger "en mémoire de moi". A propos de la coupe, il déclare non pas quelle est le sang de l'alliance, mais "la nouvelle alliance en mon sang" (Luc 22:19.20). Ce sont là des différences mineures dues au fait que Jésus s'exprimait en araméen et que ses paroles furent traduites en grec par les évangélistes, et que par ailleurs il a peut-être, pendant la distribution de la Sainte Cène, prononcé plusieurs les mêmes paroles avec quelques petites variantes. En tout cas, elles ne changent rien au sens du texte.
Le sens de ces mots est tout ce qu'il y a de plus clair, et l'Eglise luthérienne a toujours insisté sur la nécessité de les laisser s'exprimer le plus naturellement du monde et de les interpréter littéralement. Selon cette interprétation, Jésus a, au cours du repas pascal pris avec les disciples la veille de sa mort, pris du pain et l'a rompu. Geste indispensable pour le distribuer et qui n'a pas de signification particulière. Il le donna aux disciples et leur demanda de le manger en disant: "Ceci est mon corps". Il fit de même avec la coupe qui, bien que le texte ne le dise pas explicitement, contenait du vin, car c'est ce que les Juifs buvaient en célébrant la Pâque. Il la leur tendit, demanda aux disciples d'en boire et leur dit que c'était son sang ou la nouvelle alliance en son sang.
Les chrétiens réformés disent qu'il faut interpréter ce texte d'une façon symbolique et affirmer que le pain et le vin représentent le corps et le sang ou en sont l'image. Il existe quelques variantes dans leur interprétation, mais ils parviennent tous à la même conclusion: c'est un symbole. Le pain brisé symbolise le corps du Christ brisé sur la croix (ce qui est d'ailleurs faux, car son corps n'a pas été brisé et ne devait pas l'être, Jean 19:31-37), et le vin qui coule de la coupe est l'image de son sang coulant sur la croix. Les Réformés citent volontiers, pour justifier leur interprétation, Jean 6:63 où Jésus dit: "C'est l'Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien". A quoi les Luthériens répondent que dans Jean 6 il n'est pas question de la Sainte Cène, même si les paroles de Jésus ressemblent beaucoup à celles qu'il a prononcées en administrant le sacrement. On affirme aussi que la présence du corps et du sang du Christ ne peut pas être une présence réelle, puisque son corps et son sang sont dans le ciel. Il s'agit donc d'une présence spirituelle: en mangeant le pain et en buvant le vin, le communiant croyant élève son coeur vers le ciel et s'unit spirituellement, par la foi, au corps et au sang du Christ. A cela les Luthériens répondent qu'il ne faut pas modifier le sens des paroles de Jésus et qu'il est tout-puissant, qu'il peut donc faire participer son corps et son sang à son omniprésence, les rendre présents partout où il le veut.
Ajoutons encore un autre texte biblique. L'apôtre Paul écrit aux Corinthiens: "La coupe de bénédiction que nous bénissons n'est-elle pas la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons n'est-il pas la communion au corps de Christ?" (1 Corinthiens 10:16). Le calice est "coupe de bénédiction" parce qu'il procure une grande bénédiction aux communiants, leur apportant le pardon des péchés, mais aussi parce qu'il fait l'objet d'une bénédiction ou d'une action de grâces. Le Christ a béni les éléments et rendu grâces à Dieu, en prononçant une prière qui ne nous a pas été conservée. Le pain et le vin, dit Paul, sont la communion, plus précisément, comme le veut la traduction littérale, la participation au corps et au sang du Christ. Cela signifie tout simplement qu'en prenant le pain et le vin bénits, le communiant reçoit le corps et le sang du Christ.
L'Eglise luthérienne rejette aussi la doctrine catholique de la transsubstantiation selon laquelle le prêtre, par un pouvoir qu'il a reçu dans son ordination, change les substances du pain et du vin en corps et sang du Christ. Il reste du pain et du vin consacrés la couleur, la consistance et le goût, mais ce n'est plus du pain et du vin. Ce n'est plus que le corps et le sang du Christ. Voilà pourquoi les hosties consacrées qui n'ont pas été consommées sont enfermées dans le "tabernacle" et font l'objet d'un culte, et le vin n'est consommé habituellement que par le prêtre (communion sous une seule espèce). Il s'agit là d'une mutilation du sacrement institué par le Christ qui, du reste, a dit explicitement aux disciples: "Buvez-en tous!"
Chose plus grave encore: L'Eglise catholique enseigne que l'eucharistie est le renouvellement non sanglant, de nos jours on dit plus volontiers la re-présentation, l'actualisation ou la réactualisation du sacrifice du Christ, et que ce geste a une vertu expiatoire pour le prêtre qui l'effectue, pour l'assemblée qui communie et, d'une façon plus générale, pour les vivants et les morts. On transforme ainsi la Cène, même si on affirme que c'est Jésus qui accomplit ce geste par le prêtre, en un rite méritoire qui vaut aux hommes des bénédictions divines, et on offense ainsi le Seigneur. En effet, si son sacrifice doit être renouvelé ou réactualisé, ne laisse-t-on pas entendre qu'il n'a pas été suffisant, qu'il a besoin, pour être efficace, devenir opérant et sauver les hommes, du concours de l'Eglise? C'est avec la plus grande vigueur que Luther s'est opposé à une telle doctrine.
Il est clair que la Sainte Cène nous met devant un profond mystère que nous ne pouvons pas élucider. On a objecté que la doctrine luthérienne est irrationnelle, qu'elle oblige à croire l'incompréhensible et l'incroyable. Sans doute, mais en va-t-il autrement avec les doctrines de la Trinité, de la rédemption ou de la justification? Existe-t-il une seule doctrine rationnelle? Nous ne pouvons pas expliquer avec notre raison comment le corps et le sang de Jésus-Christ remonté au ciel sont réellement présents partout où le sacrement est célébré. Mais nous le croyons, parce que lui-même l'a dit. On a objecté aussi que cette doctrine était impossible, que pour manger réellement le corps, il faudrait le mâcher, le digérer et l'éliminer comme le pain. On est allé jusqu'à parler d'anthropophagie. A cela l'Eglise luthérienne répond que si le corps et le sang du Christ sont réellement présents, ils ne le sont pas localement. Quoiqu'il y ait "manducation orale" (manducation par la bouche) de son corps et de son sang, ils ne sont pas enfermés dans le pain et le vin ni mâchés, digérés et éliminés avec eux. C'est une présence réelle, substantielle, mais profondément mystérieuse, qu'on appelle pour cela sacramentelle. Enfin, on a dit qu'une présence réelle était inutile. "C'est l'Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien" (Jean 6:63). Rappelons cependant que ce texte n'est pas une révélation divine sur la Sainte Cène. Et enfin, depuis quand revient-il à l'homme de dire ce qui lui est utile ou non en matière de foi? Dieu ne sait-il pas mieux que nous de quoi nous avons besoin?
La présence réelle se fonde sur les paroles que Jésus a prononcées en instituant le sacrement, et non sur la foi des communiants. Il s'ensuit, et c'est une affirmation caractéristique de la doctrine luthérienne, que tous ceux qui se présentent à la Table du Seigneur reçoivent le corps et le sang du Christ, ce qu'on appelle les éléments célestes du sacrement, et cela indépendamment de leur foi ou de leur incrédulité. Les communiants indignes également, mais eux les reçoivent pour leur jugement. L'apôtre Paul affirme en effet que "celui qui mangera le pain et boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur" et que "celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même" (1 Corinthiens 11:27.29).

Jésus nous explique quels sont les effets de la Sainte Cène quand il dit de son corps qu'il est donné et de son sang qu'il est répandu pour nous, pour la rémission de nos péchés et lorsque, par ailleurs, il précise que la coupe est la nouvelle alliance en son sang. Il offre donc aux communiants ce par quoi il a expié leurs péchés et les a réconciliés avec Dieu. En un mot, il nous donne les gages de notre rédemption. La Sainte Cène a ainsi les mêmes effets que l'Evangile ou le Baptême. Elle nous scelle les grâces du Christ, en particulier le pardon des péchés. Luther écrit:

"La grâce de la Sainte Cène nous est indiquée par ces mots: Donné et répandu pour vous en rémission des péchés. Ainsi, en vertu de ces paroles, nous recevons dans la Sainte Cène la rémission des péchés, la vie et le salut, car où il y a rémission des péchés, là aussi est la vie et le salut" (Luther, Petit Catéchisme).
Les effets de la Sainte Cène sont les suivants:

Elle offre aux communiants les gages de leur rédemption et les fortifie ainsi dans la foi au pardon. Elle est pour l'âme ce que la nourriture naturelle est pour le corps, procurant au croyant une force et une certitude dont il a toujours besoin: Dieu lui pardonne ses péchés. Les promesses de l’évangile sont, de la part de Dieu, une déclaration d'amour. Dans la Sainte Cène, le corps et le sang de Jésus-Christ sont une déclaration d'amour rendue visible, tangible, ce qu'un bouquet de fleurs est pour une fiancée. Il y a dans le sacrement application individuelle et personnalisée des promesses universelles de l’Évangile.
D'autre part, la Sainte Cène unit étroitement au Christ. Elle est communion à son corps et à son sang. En la recevant, on reçoit Jésus-Christ en soi et vit en étroite communion avec lui. Elle est aussi proclamation de la mort rédemptrice du Christ. L'apôtre Paul écrit: "Toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne" (1 Corinthiens 11:26). En communiant, le peuple de Dieu commémore le sacrifice de son Sauveur, confesse qu'il l'a racheté par son sacrifice expiatoire.
Le sacrement de la Cène a aussi pour effet de concrétiser la communion fraternelle de tous ceux qui s'approchent de la table du Seigneur. "Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps, car nous participons tous au même pain" (1 Corinthiens 10:17). C'est le repas de la convivialité. Unis dans une même foi, rassemblés autour de la même table, désireux de recevoir les mêmes gages du pardon et toujours prêts à se pardonner réciproquement, les croyants se souviennent qu'ils ne sont pas seuls dans le monde, mais qu'ils forment une même famille autour du même Chef. Ils grandissent ainsi dans l'amour fraternel.
L'eucharistie fortifie aussi dans la certitude de la résurrection pour la vie éternelle. Le Christ ressuscité et victorieux nourrit les siens de son corps, gage de leur future résurrection. Il leur certifie ainsi qu'il ne les abandonnera pas à la misère et l'humiliation présentes, mais qu'un jour il les transformera et les glorifiera par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses" (Philippiens 3:21). En communiant avec foi, le chrétien attend la rédemption de son corps (Romains 8:33).
Enfin, la Sainte Cène est le repas de l'Eglise qui attend le retour de son Seigneur. Jésus dit, en l'instituant: "Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai avec vous dans la maison de mon Père" (Matthieu 26:29). Et Paul commente en ces termes: "Toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne" (1 Corinthiens 11:26). L'eucharistie est ainsi le repas d'un peuple en voyage, d'une Eglise qui vit dans l'attente du renouvellement de toutes choses. Elle est préfiguration du banquet céleste, des noces de l'Agneau. C'est la manne dans le désert dont Jésus nourrit son peuple, avant de le faire entrer dans le pays où coulent le lait et le miel. C'est la nourriture divine qui le fortifie pour son voyage et pour le combat qu'il doit mener jusqu'à la victoire finale.

L'administration de la Sainte Cène:

L'eucharistie est administrée par l'Eglise luthérienne dans le cadre d'une liturgie qui remonte à l'Eglise ancienne, qui est très riche en signification et prépare le chrétien à communier d'un coeur repentant, croyant et rempli d'adoration pour ce profond mystère. Dans cette liturgie, la consécration du pain et du vin par la récitation, de la part du pasteur, des paroles d'institution est un élément vital et indispensable. C'est en vertu des paroles du Christ, en effet, que l'eucharistie est un sacrement et que son corps et son sang sont présents. L'Eglise luthérienne enseigne que cette présence a lieu pendant tout le temps que dure l'administration du sacrement.
Pour qu'il soit administré conformément à son institution, il faut aussi que les éléments soient effectivement distribués aux communiants. Par contre, il ne doivent pas faire l'objet d'un culte, car non seulement ils ne sont pas destinés à être adorés, mais la présence du corps et du sang du Christ cesse quand tous ont communié.
L'Eglise luthérienne enseigne et confesse qu'on communie indignement quand on le fait avec un coeur impénitent et sans foi. Elle se sait en cela liée aux paroles de l'apôtre déjà citées: "Celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s'éprouve soi-même et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe, car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même" (1 Corinthiens 11:27-29).
Le discernement du corps et du sang du Seigneur implique 1) la repentance par laquelle le communiant se sait et se confesse coupable et en demande pardon à Dieu, 2) la foi en la mort rédemptrice du Christ, source du pardon et du salut, 3) la volonté sincère de se détourner du mal et de vivre saintement, et bien sûr aussi la foi en la présence réelle du corps et du sang du Christ sous les espèces du pain et du vin. C'est la raison pour laquelle l'Eglise évangélique luthérienne n'admet pas à la Cène ceux qui ne sont pas capables de s'examiner conformément à l'Ecriture Sainte, quelles que soient les raisons de cette incapacité (ignorance, handicap mental grave, incrédulité, impiété).
Il s'agit des enfants qui n'ont pas encore atteint un degré de connaissance suffisant pour s'examiner. La Bible cependant ne prescrit aucun âge; c'est à l'Eglise d'agir pour le mieux. Il s'agit par ailleurs des malades mentaux souffrant de troubles tels qu'ils ne sont pas en mesure de s'examiner, ainsi que des malades en état d'inconscience. D'autre part, l'Eglise exclut de la Sainte Cène ceux qui ont fait l'objet d'une procédure d'excommunication parce qu'il vivent dans le péché ou dans l'incrédulité, et ne s'en sont pas repentis. Il va de soi que le jour où ils s'en repentent (et la repentance doit être publique quand le péché l'a été), ils sont à nouveau admis à la Table du Seigneur. L'Eglise évangélique luthérienne refuse aussi la Cène à tous ceux qui professent de fausses doctrines, sont attachés à l'erreur et y souscrivent, et quand ce ne serait que par l'appartenance à une Eglise qui ne confesse pas la vérité.
Elle pratique pour toutes ces raisons ce qu'on a l'habitude d'appeler la communion close. Elle considère que l'eucharistie n'est pas seulement un moyen de grâce, mais aussi le témoignage de l'unité de la foi, que dans ce domaine elle n'est pas une méthode pour réaliser l'unité, mais qu'elle ne peut en être que le signe visible et le témoignage. Elle ne donne donc la Cène qu'à ceux qui professent la même foi, à ses membres et à ceux d'Eglises soeurs. L'apôtre Paul écrit: "Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps, car nous participons tous à un même pain" (1 Corinthiens 10:17).

Cette pratique est peu comprise à une époque d'unionisme et d’œcuménisme où les Eglises veulent s'unir par-delà leurs divergences doctrinales, laissant entendre que celles-ci ne constituent pas des erreurs, mais sont des opinions différentes et également légitimes. L'Eglise luthérienne et les autres Eglises qui pratiquent la communion close se heurtent ainsi à l'incompréhension générale. Elle reste cependant convaincue que, ce faisant, elle agit conformément à la Parole de Dieu et aux exigences de vérité qui sont les siennes. Il lui est demandé de rester fidèle à cette pratique, tout en faisant preuve d'un maximum de compréhension, de patience et de charité

(Wilbert Kreiss, Docteur en Théologie luthérienne, La Petite Dogmatique, édition collection Kreiss. 2013).